Qu’est-ce que la clinique dans le champ social, éducatif, thérapeutique :
Le devenir de la personne dans les différents projets idéologiques, sociaux. La personne échappant aux catégorisations sociales, médicales, institutionnelles.
L’apport de la psychanalyse et des autres courants prenant en compte la personne. La clinique comme mise à l’épreuve des théories.
Charte, règlement, contrat, espace de liberté et de décision... Les capacités de résistance et de subversion du sujet.
Les outils de la clinique :
Modalités de la rencontre (se rendre disponible, traverser les différents plans d’échange, prendre appui sur un savoir pour accepter l’insécurité du non-savoir et la perte de la maîtrise).
Place de la personne dans le dispositif :
mise en coresponsabilité, hisser « l’usager » au rang d’interlocuteur,
l’expérimentation conjointe de la contrainte (choix, limite), dans la confrontation à la réalité psychique, transférentielle, institutionnelle.
Lecture des besoins de la personne et mobilisation : vers un « projet de la personne ».
Un mode d’entretien clinique, un dispositif d’accompagnement intégrant la dimension clinique (contrat de changement, espace éducatif, espace pédagogique, espace thérapeutique), une co-évaluation avec l’autre, les partenaires, l’institution.
Formaliser, rendre compte, évaluer les effets d’un travail clinique en accord avec nos mandats professionnels.
Valeurs référentielles.
Études de cas selon l’approche clinique et mise jour d’outils possibles
Oser produire le tableau clinique de la personne dans une perspective dynamique pour ouvrir sur un pari (le projet commun personne/institution)
Le rendre compte du travail clinique :
Concept de transparence au risque du « virtualisme ».
Concept d’opacité au risque de l’incommunicable.
Traduire la clinique pour la partager, l’effort nécessaire de formalisation.
L’évaluation du travail clinique :
La découpe sociale prise en compte (symptôme, vécu de la personne, mode relationnel, rôle social, sens de la pratique institutionnelle).
Les outils spécifiques de l’évaluation clinique et la légitimité d’une évaluation qualitative.