Depuis leur inauguration avec les lois de 1975 en France, et le complément fourni en 2005, les catégories du handicap sont en pleine refonte, étendues désormais au « handicap psychique ».
Du coup les lignes de perceptions cliniques ou psychopathologiques bougent, identifiant parmi les versants déficitaires et leurs « troubles associés », des troubles d’allure psychiatrique « stabilisés » ou des souffrances psychiques renvoyant plus ou moins au champ de la maladie mentale, avec leurs diverses cicatrisations, sédimentation ou chronicité.
Par ailleurs, une même refonte conceptuelle, notamment autour du syndrome autistique, est en place depuis l’arrivée hégémonique du DSM5 en psychiatrie, dénommant, re-nommant… Cet éventail terminologique actuel recouvre un autre regard sur la psychopathologie, impose une clarification tout autant conceptuelle, comme pour la schizophrénie, les modes dépressifs, qu’une réinterrogation clinique des problématiques dites « border line », bipolaires, des défenses obsessionnelles, post traumatiques.... il s'agit de doter de cadres de référence théorico-cliniques les équipes médico-sociales, dont les répercussions sont immédiatement concrètes en termes de guidance et de modalité d’accompagnement.
Ce contenu permet de bénéficier d’un éclairage global (neurophysiologique, sociologique, juridique, historique, anthropologique, psychopathologique, éducatif, philosophique…) afin de se situer dans la relation d’aide, disponible à l’écoute, « entre le près et le loin » de la « bonne distance ».